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L'individu moderne considère la maladie comme une injustice inattendue, pas comme une fatalité. Soigner doit répondre à une injonction : réparer à l'identique. L'image dominante de la maladie émane plus des peurs d'un public indemne que des transformations vécues par les personnes malades, et sa médiatisation ordinaire ne traduit qu'incomplètement ce qui s'est déroulé dans un lieu et durant un temps donnés et qui désigne, simplement, le soin. De telles représentations de la maladie, produites par les bien-portants, ne sont souvent qu'un pâle reflet de la relation nouée entre le malade et les soignants. Dans ce texte, nous allons proposer une description plus complète du soin, grâce aux commentaires et narrations des acteurs, plutôt que par les projections émanant des spectateurs extérieurs. Donner les outils aux protagonistes pour décrire ce qui s'est passé bouscule les habitudes, mais donne un relief différent à cette histoire, tant pour le professionnel que pour celui qui a reçu des soins. (R.A.) |
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Partager le résultat de cette recherche Faire une suggestionLe burn-out n’est pas une fatalité in La revue de l'infirmière, N°208 (février 2015)
Mon petit AVC
