| Résumé : |
Imaginez que vous êtes malade, que votre objectif est de guérir ou du moins de stabiliser la maladie dont vous souffrez et que vous avez toute confiance en votre médecin. Ce dernier comprend bien votre objectif et vous prescrit un traitement en accord avec celui-ci. Ce traitement ne vous paraît pas contraignant, n'entraîne pas chez vous d'effet secondaire qui pourrait vous y faire renoncer. Bref, vous désirez le suivre, vous vous en sentez libre et vous n'avez pas de bonne raison de ne pas le faire.
Pourtant, une fois rentré chez vous et pendant les semaines à venir, vous ne prenez pas (ou pas correctement) votre traitement. Que s'est-il passé ? Avez-vous seulement identifié correctement ce vers quoi tendait votre volonté ? Etes-vous finalement réellement libre de prendre votre traitement ?
Lorsque nous agissons ainsi, à l'encontre de notre "meilleur jugement" alors même que nous avons l'impression d'être libres d'agir, nous faisons montre de ce que les philosophes grecs (Aristote en tête) appellent "l'acrasie". (Source éditeur) |
Ajouter le résultat dans votre panierLa géométrie secrète du médicament : qu’est-ce qu’un médicament de qualité ? in ADSP, n°115 (Septembre 2021)
