Résumé : |
L'infection urinaire recouvre des réalités cliniques diverses : la cystite aiguë, la bactériurie asymptomatique, voire des situations à risque comme la pyélonéphrite, la prostatite, l’orchi-épididymite, l'urétrite ou l'infection compliquant une uropathie. Chez les personnes âgées, l'infection urinaire est d'une extrême fréquence et les symptômes sont polymorphes à type d'asthénie, d'anorexie, d'inconti- nence récente, de mictions impérieuses sans brûlure mictionnelle ou de troubles du comportement avec une agitation et une désorientation. Au moindre doute, la pratique d'une bandelette urinaire à la recherche de nitrites et de leucocytes permet de justifier un examen cytobactériologique des urines. La récidive ou la sévérité de l'infection doit faire rechercher des facteurs favorisant la stase vésicale (résidu post-mictionnel) et la prolifération bactérienne (sondage, diabète...). Le traitement fait appel à des antibiotiques dont l’élimination est principalement urinaire, mais nous sommes confrontés à l’émergence de souches bactériennes de plus en plus résistantes, source de difficultés thérapeutiques. La prévention passe par la restriction des indications du sondage urinaire à demeure. |