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Lucie, 16 ans, est adressée au CMP par une infirmière scolaire qui a repéré des cicatrices sur ses bras. Le psychologue commence par se représenter la jeune fille comme une patiente à protéger, avant de reconnaître dans ses actes une dimension sexuelle et agressive vis-à-vis de soi et d'autrui. Cet article questionne les représentations qu'ont les soignants de ces actes si particuliers et courants en pédopsychiatrie, et l'impact de leurs représentations sur les soins. Les scarifications et les passages à l'acte à l'adolescence peuvent alors être compris comme des tentatives, souvent efficaces, de forcer le changement du regard, notamment lorsque l'adolescent se sent cantonné à une place d'enfant qui désavoue ses éprouvés corporels. (R.A.) |
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la rechercheLes scarifications : un appel à l'aide ? in Santé mentale, N°267 (avril 2022)
